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Assignment #52
Write the phone call you wish you could have.

Véronique Roux
FRANCE

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Moi: Allo ?
  
Lui: Allo Véro
  
Moi: Oui ?
  
Lui: C'est Diego
  
Moi: Diego ???
  
Lui: hum "Number one"
  
Moi: Ah ! Et comment tu as eu mon numéro de téléphone ? Comment tu peux m'appeler d'aussi loin ?
  
Lui: Pour qui veut, rien n'est impossible
  
Moi: Bon ok !
  
Lui: Véro, j'ai bien reçu ton message
  
Moi: Celui d'hier ?
  
Lui: Oui
  
Moi: Ah ... et alors ?
  
Lui: Alors je veux te dire qu'il ne reste que deux semaines et je serai de retour, alors on pourra parler. On pourrait même aller au restaurant comme...comme quand tu y vas avec "Papy " !
  
Moi: Jaloux !
  
Lui: Mais pas du tout ! Comment veux-tu que je sois jaloux, je suis fidèle tu sais.
  
Moi: Ben alors pourquoi tu m'appelles ?
  
Lui: Parce que je ne veux pas que tu sois triste, tu ne peux pas parler comme tu l'as fait dans ton message. Pour moi, tu es merveilleuse, tu comprends ?
  
Moi: Non !! Je suis fatiguée, je n'ai pas envie de continuer à espérer. Toujours recommencer, comme si j'étais le pion d'un jeu de l'Oie gigantesque.
  
Lui: Mais tu vois, je t'appelle. Tu sais, je pense souvent à toi. Seulement, je suis fidèle je ne peux pas t'écrire sinon tu te ferais des idées.
  
Moi: S'il te plait, je n'ai pas envie de discourir avec toi maintenant sur la problématique de la fidélité. D'ailleurs, je n'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir et de me documenter sur le sujet.
  
Lui: Ecoutes Véro, pour Manolito laisses tomber veux-tu ! Pourquoi, tu continues à te faire souffrir pour rien ? Il ne fera rien Manolito, il veut lui aussi rester dans le respect de sa fidélité.
  
Moi: Vous me faites tous chier avec votre fidélité ! C'est de la poudre aux yeux pour midinettes de 15 ans.
  
Lui: Oui, mais comment veux-tu que cela change ? C'est la peur de l'aventure, d'une vie hasardeuse, du rejet social qui fait que l'on reste. Tu connais tout aussi bien que moi le dicton : << on sait ce que l'on perd mais on ne sait pas ce que l'on va gagner >>.
  
Moi: Ecoutes, je ne suis pas d'accord. Mais ce serait trop long pour en parler au téléphone. Juste, je te dis que c'est un crime de se torturer à rester avec quiconque par simple respect. Respect de rien oui ! Comment peux-tu dire que tu respectes quelqu'un si tu restes avec, simplement pour l'épargner. Ton corps est là, mais la tête n'y est plus ; alors cela voudrait dire que la fidélité ce serait être un rassurant vase ornemental dans le décor de la vie quotidienne du couple ?
  
Lui: Véro tu me fais peur
  
Moi: N'importe quoi ! Et pourquoi te ferais-je peur ?
  
Lui: Tu me pousses dans mes retranchements et tu n'as pas le droit, je ne te suis pas assez proche.
  
Moi: Qui te dit que MOI j'ai envie d'être proche de TOI ?
  
Lui: Alors ne m'écris pas, cela me perturbe.
  
Moi: Ah c'est donc pour ça que tu t'es blessé ?
  
Lui: Arrêtes de fantasmer !
  
Moi: Arrêtes de te mentir !
  
Lui: Cela va trop loin, tu vas trop loin.
  
Moi: Pourquoi ? Tu n'as pas envie de conna”tre l'au-delà ? L'au-delà de ce qui est le quotidien, et de la réalité établie ?
  
Lui: NON !
  
Moi: Tu as fait ce que je t'ai proposé pour les photos ?
  
Lui: Non, je n'aime pas que l'on me dise ce que j'ai à faire.
  
Moi: Bon, si tu n'as pas compris pourquoi je te le proposais, alors tu ne comprends rien, je me suis fourvoyée.
  
Lui: Je ne suis PAS avec TOI !
  
Moi: Quel rapport ? Je ne t'ai pas proposé de coucher avec moi, je t'ai simplement suggéré de voir la vie différemment. De photographier un lieu qui t'est plus que connu sous un angle différent ; d'ouvrir ton Ļil à une toute autre réalité qui n'est peut-être pas apparente mais qui existe quand même.
  
Lui: Justement tu me pousses à me remettre en question et à changer ma vision du monde, tu me dérange, ce n'est pas possible !
  
Moi: Moi, j'aimerais bien que tu me déranges de la sorte. Personne ne me dérange, les gens qui m'entourent sont d'un linéaire, d'un conventionnalisme, c'est écoeurant .
  
Lui: Bon..en fait, cela m'a plu que tu me le proposes, mais tu sais je n'ai pas vraiment de temps à consacrer à la photo, il ne reste plus beaucoup de jours avant le départ et il faut que l'on achève le travail.
  
Moi: Dis donc, ce n'est pas toi qui viens juste de me dire : << pour qui veut, rien n'est impossible >> ? Donc, l'excuse du travail n'est pas acceptable.
  
Lui: Tu m'énerves !
  
Mois : Ah en ce moment c'est sžr, j'en énerve plus d'un, crois moi. Mais moi, qui va m'énerver pour m'aider à m'élever ? Si, peut-être " Papy ," il arrive à le faire.
  
Lui: Il est vraiment idéal ce "Papy "
  
Moi: Non, c'est toi qui pour le moment représente mon idéal
  
Lui: Heu... ! Véro arrêtes tu me gênes.
  
Moi: Tu vois je sais trouver les mots pour te clouer le bec
  
Lui: Bon là ...il faut que je raccroche, la communication va être coupée
  
Moi: Oui oui. C'est assez amusant de constater que c'est toujours au moment opportun que les satellites ne fonctionnent plus.
  
Lui: Au revoir ma "Chianti "
  
Moi: Ciao mon "Nowhere Man "